06 71 86 41 43 contact@soizicbruneau.com

Quand vous lancez un projet, développez votre entreprise, initiez une stratégie, vous avez souvent deux voies : suivre les chemins tracés ou en sortir. Faire comme tout le monde ou oser être différent. Entrer dans le moule ou être vous-même. Souvent, on aimerait tenter un truc hors du commun, sortir du lot, poser sa patte, montrer qu’on ressemble pas à machin-chose, ni à truc-bidule. Pourtant, la plupart du temps, on finit par rentrer dans le rang et à suivre le chemin déjà tracé par les autres. Dans votre tête, une petite voix vous souffle « Je n’arrive pas à assumer mes choix ».

C’est quoi le problème en fait ?

Le problème, c’est un truc tout bête, mais qu’on n’a pas toujours envie de regarder : nos peurs. Or si ces peurs apparaissent, c’est que quelque chose d’important est en train de se jouer pour vous. Qu’allez-vous décider ?

La peur du jugement et du regard des autres

Faire différemment, c’est interpeller, c’est déranger, c’est faire bouger les lignes. C’est aussi se montrer dans ce qu’on est profondément. C’est montrer des aspects de nous qu’on n’a peut-être jamais montré. Et puis, quand on invite les gens à aller sur des terrains inconnus, on titille leurs propres peurs. On remet en question leurs repères. On les ré-interroge sur leur réalité, on leur souffle que ce qu’ils croient comme vrai est peut-être erroné. Et là, forcément, ça chamboule.

Alors, là, deux réactions.

Vous allez subir les foudres des adorateurs de la routine et du « on a toujours fait comme ça ». Ils vous diront que c’est n’importe quoi, que vous avez perdu le sens commun (ah, ah ! J’adore cette expression !). Vous ferez face à tout un tas de critiques. Leur but étant de vous déstabiliser, de vous « ramener à la raison » pour que LEUR vérité finisse par triompher. C’est quand même plus rassurant.

Vous allez emballer direct les rebelles. Ceux qui s’ennuient dans la routine, ceux qui ont soif de changement. Ceux pour qui la vie doit pétiller et être source de découvertes. Ceux qui ont besoin d’exister par leur différence, pas par leur ressemblance.

Vous constatez au passage que finalement, quel que soit votre choix, vous ferez forcément face à des critiques des uns comme des autres.

 

La peur de l’inconnu

Si j’innove, je vais sur un terrain que personne n’a encore foulé. Donc, je n’ai pas d’indicateur de réussite, de référence. Je m’expose à l’échec comme à la réussite. Je risque de faire face à des réactions dont je n’ai pas l’habitude. Je m’apprête à affronter des situations inédites. A devoir lutter plus fortement face aux critiques. Je m’expose aussi à réussir quelque chose au-delà de ce que j’avais imaginé. Qu’est ce qui se passera à ce moment-là ? Je m’aperçois que je ne suis peut-être pas prêt à assumer cette réussite potentielle, à briller plus fort que ce que je crois mériter….

L’inconnu nous invite à revisiter notre système de croyances et nous met face à nos propres limites. Il nous confronte à notre niveau de confiance en soi. Il titille notre aptitude à trouver en nous des solutions créatives et pertinentes pour faire face à des situations jamais vécues encore.

Interrogez-vous : « Et si ce qui me convient vraiment se trouvait justement dans ce que je ne connais pas encore ? Et si c’est justement dans cet inconnu, qui me ressemble, que se déployait mon excellence ? »

 

La peur de se tromper

Faire le choix d’aller sur un terrain différent, c’est assumer une part de risque. Celle d’entrer sur un terrain que personne n’a foulé avant et de ne pas avoir la garantie que le succès sera au rendez-vous. C’est accepter de se montrer dans sa vulnérabilité en cas d’échec. Se tromper, c’est réaliser à postériori qu’on aurait du faire différemment et mieux. Et alors ? Toute réussite ne peut être pleinement goûtée que si on connaît la saveur de l’erreur. Et tout échec est source d’apprentissage, sous réserve qu’on ait accepté qu’elle peut faire partie du plan. Soyons honnêtes. Remettons notre égo à sa juste place.
Oui, nous, les humains, sommes faillibles.
Oui, nous pouvons nous tromper.
Non, ça ne remet pas en cause qui nous sommes. (Et si c’est ce que nous pensons, nous devrions aller faire un tour du côté de nos blessures non soignées….)

Décider de changer de regard sur nous-mêmes, c’est apprendre à tirer parti de nos échecs, plutôt qu’en souffrir. Car je suis convaincue d’une chose : il n’y a pas d’échecs, il n’y a que des expériences….

*********************

Envie d’aller plus loin ? Je vous offre mon cahier d’exercice « J’ai perdu ma boussole » qui vous aidera à vous poser les bonnes questions en 4 étapes. Pour le recevoir, téléchargez-le en suivant ce lien.

Si vous souhaitez en savoir plus sur mes offres d’accompagnement en coaching individuel, contactez-moi pour une session découverte.