06 71 86 41 43 contact@soizicbruneau.com

Oui, il est possible de rester zen, même quand on est une maman solo et très active ! Lorsque mon mari a claqué la porte du domicile il y a 10 ans, je me suis retrouvée seule avec mes deux petits garçons de 4 et 6 ans, dans un contexte professionnel compliqué et face à une logistique personnelle intense.

A ce moment-là, je n’avais aucun doute sur ma capacité à gérer à la fois l’éducation de mes enfants, les obligations du quotidien et mon travail à plein temps. Je n’avais juste pas évalué que j’allais également devoir composer, en plus de tout cela, avec la charge émotionnelle due au deuil de la vie de famille que j’avais construite jusqu’alors et à l’effondrement de mes repères. Alors, après le passage d’une dépression (une vraie, si, si), il a bien fallu me rendre à l’évidence : si je voulais atteindre la sérénité et tenir le cap, j’allais devoir bosser et recréer un équilibre qui s’était effondré avec l’échec de mon couple.

J’ai commencé par apprendre à me connaître, à devenir ce que je nomme « une spéléologue de la vie intérieure ». J’ai commencé à naviguer dans les méandres de mes ressentis. A suivre leur cours jusqu’aux lieux où ils prenaient leur source. A découvrir mes besoins non avoués ou assumés. A reprendre aussi la pleine responsabilité de certaines circonstances. Petit à petit, j’ai mis en place de nouvelles habitudes de vie pour me créer un contexte plus serein au quotidien et plus proche de mes aspirations. Avec, pour seul objectif, de rester toujours attentive à mon équilibre intérieur.

Je vous livre aujourd’hui les clés puissantes, qui me permettent de rester zen chaque jour. Et ce, malgré la somme d’obligations auxquelles je dois faire face en tant que mère célibataire, salariée, entrepreneuse et socialement engagée.

Rester zen en se connectant à ses valeurs

La plupart du temps, on avance dans l’existence et on ne prend pas forcément conscience des valeurs qui nous animent. On sait que l’honnêteté,  la justice, le respect, etc. sont des valeurs importantes, mais on néglige trop souvent d’en prendre la pleine mesure. A quel point sont-elles importantes ? Est-ce que j’y suis fidèle moi-même chaque jour ? Et puis, on mélange les valeurs dont on hérite, des valeurs que l’on se construit. Au final, on a la capacité parfois de suivre des voies ou de se mettre dans des situations qui sont à l’opposé des valeurs qui nous animent.

En résultent alors une sensation d’inconfort, de mal-être assez indéfinissable, source sournoise de stress.

Par exemple : vous êtes chef de projet chez Total. Vous aimez votre métier, vous êtes bien payés, avez des conditions de travail très favorables, vos collègues sont sympas. Pourtant vous ne vous sentez pas toujours bien dans votre environnement, le mal-être et le stress sont présents. Peut-être qu’en prenant conscience qu’une de vos valeurs fondamentales est l’écologie, vous comprendrez alors d’où vient cette agitation. Compliqué de nourrir cette valeur dans un tel contexte…

Si pour vous, le respect est essentiel et que vos enfants sont impolis ou insolents, vous allez également avoir du mal à trouver la sérénité qu’il vous faut…

Prenez le temps de vous interroger sur vos valeurs et de mettre en perspective votre contexte de vie et votre comportement : êtes-vous en cohérence ? Non ? A quoi ressemblerait une vie plus proche de ces valeurs ? Que pourriez-vous changer dans votre environnement et votre attitude pour y parvenir ?

Personnellement, j’ai décidé de les afficher clairement : Confiance, Respect, Honnêteté. C’est le socle sur lequel je m’appuie pour mettre en place mon cadre de vie, pour guider mon attitude, pour recadrer mes enfants… C’est mon point de référence quand je m’interroge. Et c’est extrêmement efficace.

Rester zen en créant sa propre voie

Nous construisons notre réalité à partir de nos croyances. Nous reproduisons les schémas qu’on nous a transmis. Nous endossons les étiquettes qu’on nous a collées. Nous nous évaluons sans cesse dans le regard des autres. Puis,  nous tentons, consciemment ou non, de nous y conformer. C’est à mon avis, la source majeure du stress. Quand on est une mère célibataire et active, cette pression est particulièrement forte, sans qu’on en ait forcément conscience.

On doit à la fois répondre à l’ensemble de nos obligations, mais également batailler pour ne pas se sentir pénalisées par le regard des autres et de la société – travail, école, famille, etc… – à cause de notre situation.  Sans compter que, pour assumer tout cela, on met souvent la barre très haute et on ne s’offre pas le droit à l’erreur. Alors, si vous voulez rester zen, il va falloir prendre un peu de recul…

Stop ! Il est temps de vous interroger.

Qu’est ce qui est le plus important pour vous ? Répondre à ce qu’on attend de vous ou être juste en accord avec vous ? Cette question, je me la suis posée et ma plus grande victoire a été de créer MON schéma éducatif. J’ai choisi de sortir du traditionnel mode éducationnel qu’on m’avait transmis et que je pensais juste, pour créer un fonctionnement plus en accord avec ce que je voulais construire avec mes enfants : de la confiance, de la complicité et de la sérénité. Non, cela n’a pas été simple. C’est un choix qui nécessite de remettre en cause les modèles et sa vision… et de tenir bon face aux jugements.  Cela requiert de la discipline aussi (on ne balaie pas nos anciens fonctionnements aussi facilement). Mais si vous êtes en accord avec vous-même, vous verrez à quel point vous vous allégez d’une pression mentale…

Cela vaut aussi sur votre ambition professionnelle, les priorités que vous vous donnez, les choix que vous faites…

Faites le point : quelles croyances ou quelles injonctions vous pénalisent et vous stressent ? Par quoi aimeriez-vous les remplacer ? Comment allez-vous vous y prendre ?

Réfléchissez, décidez, agissez.

Pour en savoir plus sur ce qui m’a aidé à mettre ce nouveau modèle en place, lisez mon article « les trois livres qui ont changé ma vie »

Rester zen en triant et priorisant 

Devenir mère célibataire est un vrai défi. Rajoutez quelques ingrédients comme un père démissionnaire, des difficultés scolaires, des problèmes d’argent, des conditions de travail difficiles, de l’isolement,… et l’enjeu s’intensifie d’autant. Plus la charge est lourde, plus il est nécessaire de faire le tri si vous souhaitez conserver votre sérénité. Vous allez me dire : « Ok, mais comment on fait ça »  ? Je vous propose d’examiner ma proposition en trois étapes.

D’abord, il s’agit de regarder avec attention toutes les contraintes qui composent votre existence et de vous interroger sur vos priorités.

Placez-vous votre réussite professionnelle en première ligne (s’il s’agit d’obtenir un poste qui vous permettra de vivre plus confortablement demain par exemple) ou donnez-vous la priorité au bien-être de vos enfants ? Voulez-vous impérativement obtenir la reconnaissance par votre ex de ses obligations ou souhaitez-vous vous concentrer sur le fait de recréer du lien social ? etc. Hiérarchisez.

Ensuite, concentrez-vous sur 1 ou 2 priorités

Posez-vous la question « Dans ce contexte, qu’est ce qui est en mon pouvoir et qu’est ce qui ne dépend pas de moi ? ». L’objectif est d’accepter que certains faits sont là – vos enfants sont bourrés d’énergie et fatigants, votre ex ne vous verse pas la pension, votre boss vous prend la tête…  – mais que pour conserver votre équilibre et votre sérénité, seuls les faits où vous pouvez agir sont à considérer. Faites le choix de ne vous occuper que de ces derniers. Vous ne pouvez pas changer vos petits diables en anges, mais vous pouvez trouver de nouvelles façons de les gérer. Vous ne pouvez pas forcer votre ex pour qu’il vous verse la pension, mais vous pouvez vous rapprocher du tribunal pour que cela soit acté. Vous ne pouvez pas faire virer votre boss, mais vous pouvez faire part de vos récriminations à la RH.

Enfin, préparez-vous à l’action !

Quand vous aurez trouvé où mettre votre attention, vous pourrez faire la liste des idées à développer, des pistes à envisager, des actions à poser… Ce sera alors le moment d’agir.

Pour conclure…

Si vous mettez en place ces trois habitudes , vous apprendrez à placer votre attention au bon endroit et à apaiser ces ruminations mentales qui vous épuisent. Vous irez à l’essentiel pour répondre à vos besoins, plutôt que de brasser des hypothèses et de craindre les jugements. Bref, vous ne vous encombrerez plus de parasitages permanents. Vous subirez de moins en moins votre environnement, vous vous sentirez plus solide, maître de votre vie. Vous pourrez enfin rester zen au quotidien.

*****************************************************************************************************************************

Envie d’aller plus loin ? Je vous offre mon cahier d’exercice « J’ai perdu ma boussole » qui vous aidera à vous poser les bonnes questions en 4 étapes. Pour le recevoir, téléchargez-le en suivant ce lien.

Si vous souhaitez en savoir plus sur mes offres d’accompagnement en coaching individuel, contactez-moi pour une session découverte.

************************************************************************************************************************

J’ai rédigé cet article dans le cadre d’un événement inter-blogueur, lancé par Olivier Roland, entrepreneur, blogueur et auteur. Si vous souhaitez découvrir d’autres pistes pour rester zen, je vous encourage à visiter sans tarder son blog «Habitudes zen”. Vous y trouverez notamment un article, que je vous recommande Développer la résilience, une extraordinaire qualité”.